Le 30 Novembre 2012 à la salle des fêtes de la Kirneck à Gertwiller l'association Hansel et Gretel organise une conférence sur les jeux dangereux à l'école.
La conférence sera annimée par Jean-Luc Denny, Formateur auprès du rectorat de Strasbourg et conseiller principal d’éducation en collège.
La cour de récré est un lieu où il se pratique des jeux dangereux. Le jeu du foulard, en tête, qui reste fréquent à l’école. C’est ce que nous apprend un sondage Ipsos, réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.012 enfants de 6 à 15 ans, pour l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas). Près de deux enfants sur trois (63%) connaissent au moins un jeu d'apnée ou d'évanouissement. Et parmi les 14 « jeux » testés dans cette enquête, le « jeu du foulard » (51%) et le « jeu de la tomate » (34%) sont les plus répandus. Souvent lancés comme des défis dans les cours de récréation, ces jeux consistent à bloquer sa respiration jusqu’à l’évanouissement. L’issue peut être fatale. D’après l’enquête, les enfants y jouent pour « faire comme les copains » ou encore pour « éprouver des sensations bizarres ». Mais ils n’ont pas conscience du danger, pour la moitié d’entre eux. Les deux tiers de ces jeunes ignorent également qu'ils risquent de porter atteinte à leur cerveau. Les seuls problèmes qu'ils avancent sont l'évanouissement (60 %) et le danger de ne pouvoir reprendre son souffle (59 %).
« Cette enquête confirme la nécessité d'une prévention précoce, au niveau du primaire », souligne l'association de parents d'enfants accidentés par strangulation Apeas (www.jeudufoulard.com). Parce que « c’est en primaire que la plupart des enfants (82%) entendent parler de ces jeux pour la première fois », constate l’association. Chaque année, ces jeux dangereux font des dizaines de victimes en France. Les associations dénoncent le manque de prévention dans les écoles. « Les solutions sont extrêmement simples et ne sont pas onéreuses », explique la présidence de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation au micro d'Europe 1
Une enquête Ipsos réalisée au début d’année auprès de 1012 enfants de 6 ans à 15 ans pour l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas) et financée par le ministère de la Santé, révèle qu’un enfant sur dix a déjà joué à un jeu dangereux.
Davantage répandue chez les garçons, cette pratique concerne toutes les tranches d’âge et tous les milieux sociaux.
La moitié le font « pour faire comme les amis » et « parce que c’est la mode », 32% « parce que c’est rigolo », 16% parce que ce jeu « procure des effets particuliers » ; 51% des enfants consultés n’ont pas le sentiment qu’en jouant à ces jeux, ils risquent de mourir, 63% qu’ils risquent d’abîmer leur cerveau, 73% qu’ils peuvent convulser et 75% qu’ils peuvent rester handicapés.
Près de deux enfants sur trois connaissent au moins un jeu d’évanouissement ou d’apnée. Le jeu du foulard (cité par 51% des enfants) et le jeu de la tomate (34%) sont les plus connus. C’est essentiellement à l’école primaire, en classes de CE2, CM 1 et CM 2 qu’ils en ont entendu parler pour la première fois. Un enfant sur quatre a déjà vu quelqu’un y jouer, dans la quasi-totalité des cas dans la cour de récréation. Depuis 2000, ces jeux provoquent 16 ou 17 décès par an en moyenne en France.
Une Manière de prouver qu'on existe.
Si tout le monde est d’accord pour dénoncer la nocivité des jeux dangereux pour la santé, les voix sont en revanche discordantes pour expliquer ces comportements à risques. Tandis que les parents méconnaissent souvent ces pratiques, les forces de l’ordre se bornent souvent à les classer dans les tentatives de suicide. La réalité est sans doute beaucoup plus complexe. « Derrière tous ces jeux dangereux, il y a une véritable recherche d’identité de la part des enfants », estime Bernard Sebban, psychothérapeute de Saint-Witz qui participera à la rencontre de ce soir. « On pratique ces jeux au sein d’un clan, avec ses règles. C’est une manière de se prouver à soi-même qu’on existe au sein de ce clan. » Pour le psychothérapeute, les enfants ne sont pas vraiment conscients des risques. Et les expériences physiques, si elles sont évidemment plus préoccupantes sur des petits, n’ont finalement rien d’étrange : « Les adultes sont aussi parfois à la recherche de leur identité lorsqu’ils pratiquent par exemple des sports extrêmes. Ils veulent voir jusqu’où leur corps peut aller. »
Pour adultes :
Jeux dangereux, quand l'enfant prend des risques, Marie France le Heuzey
Alerte aux jeux dangereux, de Magali Duwelz
Pour les enfants :
T'es pas cap, Jean François Dumont
Célestin, Je dis non aux jeux dangereux, Caroline Tresca
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Sarah (vendredi, 13 avril 2012 07:29)
C'est un site utile. Il permet aux parents de s'informer sur le sujet, et d'avoir des liens utiles en cas de doute.Il permet de rester vigilant, car les petites écoles ne sont pas épargnées.
Stéphanie (vendredi, 30 novembre 2012 23:16)
Merci pour cette conférence très instructive (faut dire que je partais de loin) qui m'a permis de comprendre pourquoi ce "jeu" existe et que ça commence très tôt (au CP).
rouaut (mercredi, 16 janvier 2013 21:49)
il faut toujour etre deriere les enfants car des que l on torne le dos il font n importe quoi