Calendrier et réformes des rythmes scolaires

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mar.

17

mars

2015

Faut il supprimer l'écriture cursive ?

La génération Z est celle des enfants nés dans le milieux des années 1990.Ils auront toujours connu les technologies numériques, ils sont né avec "une souris à la main". Ils maîtrisent parfaitement les outils informatiques à l'instar de leurs ainés. la génération Z est définitivement celle des réseaux sociaux, des infos en ligne, Blogs, sites de partage de vidéos, du quotidiens sur Internet, rien ne leur échappe.

 

La finlande a pris pour cette raison une mesure radicale : à la rentrée 2016 l'écriture cursive ne fera plus partie de l'enseignement obligatoire dans les classes de l'école primaire. La priorité sera d'apprendre sur un clavier. 

"Avoir de bonne compétences dactylographiques est devenue d'importance nationale" explique Minna HARMANNEN, membre du conseil national de l'éducation finlandaise.

Le sujet n'est pas isolé, en 2013 aux Etats-Unis 45 états ont rendu facultatif l'apprentissage de l'écriture. 

 

Une décision surprenante tant elle pourrait changer de façon radicale l'apprentissage scolaire. Mais pas seulement. Il faut reconnaître que cela tient à une transformation culturelle majeure pour laquelle nous avons encore peu de recul.

 

Un état des lieux semble s'impose. 

 

En Californie l'écriture cursive appartient au passé :

 

Il arrivera un jour où on ne saura plus écrire. Et ce jour est peut-être là, aux États-Unis tout du moins. Monica, 16 ans, élève d'un lycée de Californie, estime déjà qu'écrire en attaché ne sert à rien. Les devoirs d'école doivent obligatoirement être tapés à l'ordinateur, et pour les messages personnels, il y a les e-mails, souligne la jeune fille. Alors, quand elle prend - rarement - la plume, Monica utilise des lettres d'imprimerie. «Personne ne nous a jamais forcés à utiliser l'écriture cursive, donc c'était pénible de mémoriser les lettres», raconte l'adolescente qui a même des difficultés à déchiffrer ce que ses parents rédigent.

Pas moins de 45 États américains sont sur le point de lui donner raison. Ils doivent adopter des orientations de programmes scolaires communes pour 2014 en mathématiques et en anglais. Les belles boucles de la calligraphie ne sont plus requises, contrairement à la maîtrise du clavier, à la sortie de l'école élémentaire. Si plusieurs États, dont la Californie, la Géorgie et le Massachusetts, ont ajouté l'écriture cursive à leurs programmes, la plupart des autres, comme l'Indiana, l'Illinois et Hawaï ont laissé le choix aux districts scolaires.

 

Lire l'article du FIGARO

«Le progrès n’est pas toujours synonyme d’amélioration»

Pour autant, il reste difficile de prévoir comment l’affaire va évoluer à moyen et long terme.

 


A écouter les partisans de l’éviction, l’affaire est entendue : l’écriture cursive n’appartiendrait plus qu’au passé. Pour Morgan Polikoff, elle est comme «le boulier et la règle à calcul» qui, eux aussi, ont disparu des enseignements."

 

Pour autant, certains profs ont tiré la sonnette d’alarme. Par exemple à Charlotte en Caroline du Nord quand des élèves se sont plaints de ne pas pouvoir lire les annotations sur les copies.

 

Lire l'article de FRANCETVINFO

 

Abandonner l'écriture au stylo pour un clavier... que penser?

 

De nombreuses études scientifiques ont montrés que l'écriture manuscrite avait des bénéfices dans les apprentissages scolaires, en particulier pour la lecture. Les zones du cerveau mise en jeu quand on utilise un clavier sont très différentes de celles que l'on mobilise en écrivant à la main. En particulier lorsqu'on est en apprentissage de l'écriture cursive  en maternelle ou au CP mais également en primaire, il ne faudrait pas mélanger les deux type d'apprentissage de l'écriture. Apprendre à écrire à la main permet en effet des bien meilleurs résultats en lecture.

 

Lire l'article du site SOS écriture

 

De l'écriture à la lecture

En France, l'apprentissage de l'écriture commence à l'entrée en école maternelle. A la fin de la grande section, les écoliers français sont censés reconnaître une quinzaine des lettres les plus courantes en français, sous leurs trois formes différentes, en attaché (cursive), en script (lettres d'imprimerie en minuscules), et en majuscule. "Les instructions officielles indiquent qu'ils doivent aussi savoir écrire leur prénom, à la main et au clavier"


Lire l'article de l'Express

Apprendre à écrire et à lire sur l’ordinateur...

Les enfants peuvent-ils y gagner ou y perdre des plumes 


En Allemagne, dans certaines écoles, l’apprentissage de l’écriture manuelle n’est déjà plus au programme. Les élèves apprennent d’emblée l’alphabet tel qu’ils le voient dans les journaux ou sur un écran : avec des lettres d’imprimerie.

 

Aux Pays-Bas, sept écoles primaires « Steve Jobs » (du nom de l’ex-patron fondateur de la marque Apple) proposent aux élèves d’apprendre à lire et à écrire sur l’ordinateur. Un iPad bleu pour les garçons, un iPad rose pour les filles, la liste des fournitures scolaires était très restreinte cette année. 


Lire le rapport de l'Ufapec Belgique

 

Philippe Geluck - Le chat
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ven.

28

juin

2013

Rentrée des Classes 2014-2015 et réformes

Calendrier Scolaire 2013-2014

Rentrée scolaire 2014 repoussée au mardi 2 septembre pour les élèves

Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a annoncé, vendredi 16 mai 2014, le report de la rentrée scolaire au mardi 2 septembre 2014 pour les élèves (la rentrée des élèves était initialement prévue lundi 1er septembre 2014).
  • Rentrée des enseignants : deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, seront dégagées, avant les vacances de la Toussaint, afin de permettre de prolonger la réflexion engagée lors de la journée de prérentrée.
  • Début des vacances d'été : les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusqu'à la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Calendrier scolaire 2014-2015 à télécharger et imprimer
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Rythmes scolaires : ce qui va changer concrètement

 

 

Les nouveaux horaires de la rentrée à l'école élémentaire de Gertwiller

 

Lundi au Vendredi

8H30-11h30 13H30-15H45

Sauf le Mercredi 

8h30-11h30                                      Voir aussi les infos pratiques

 

 

Questions-réponses et état des lieux.

En cause : un démarrage en trombe de la réforme des rythmes scolaires qui s’était déroulé dans une certaine confusion ... 

à lire dans le Nouvel Observateur

 

Trois heures doivent toujours être dégagées pour mettre en place des activités périscolaires. Sur ces points importants, le décret Peillon de janvier 2013 ne bouge pas.

Le nouveau texte apporte deux possibilités d'assouplissement dont se saisiront où non les collectivités.

Le Figaro

Faut-il faire de devoir de Vacances ?

 

"D’après une étude de l’institut d’études du marché GfK, 4 millions d’exemplaires de cahiers de vacances se sont écoulés dans l’Hexagone en 2012. Ils ont généré 25 millions d'euros de chiffre d’affaires. Une santé économique qui contraste avec les chiffres du marché du livre en repli. Quelles sont les raisons de ce succès ?"

 

Un article de Sarah Belhadi Pour France 5 TV

Devoirs de vacances : ne leur en demandez pas trop !

 

A peine les examens terminés, les décisions de conseil de classe prises et les bulletins de notes reçus, les parents s’interrogent déjà sur les révisions d’été. Sont-elles vraiment utiles ? Faut-il à tout prix acheter un cahier de vacances ? Voici quelques pistes pour faire la part des choses entre loisirs et travail.

Un article de Fabienne Broucaret pour Psychologie Magazine

 

A voir sur internet :

 

l'académie en ligne tous les cours du CP à la terminale en accès gratuit

 

Créée par le  Ministère de l'éducation nationale pour l'école élémentaire, le collège et le lycée, l’Académie en ligne propose des cours gratuits, du CP à la terminale, dans les disciplines d’enseignement général telles que le français, l’anglais, les mathématiques, l’histoire-géographie, les sciences...

 

L'école pour les parents

 

Un blog pour trouver toutes les ressources et fiches nécéssaires à l'accompagnement des révisions pour les vacances et même toute l'année

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ven.

16

nov.

2012

Périscolaire

LE MONDE  13.11.2012
LE MONDE 13.11.2012

Selon un article du Monde du 13 Novembre 2012, "l'offre d'acceuil des tout-petits variait en 2010 de 8,8 places pour 100 enfants dans les départements les moins bien pourvus, à 80 places pour 100 enfants".

 

Le nombre de places manquantes est estimé entre 300 000 et 500 000. Des disparités aux raisons multiples qui ne font pas oublier la volonté politique et celle des élus. Mais si la petite enfance est une compétence facultative elle devient une préoccupation essentielle dans la gestion des communes petites ou grandes qui ont compris qu'un tel service assurait leur dévellopement et valorisation.

 

 

L’ACCUEIL DU JEUNE ENFANT DONNÉES STATISTIQUES EN 2011
Les données présentées ici en téléchargement ont été préparées par l’Observatoire national de la petite enfance. Cette publication annuelle fournit des données statistiques sur l’accueil des enfants de 0 à 6 ans et sur la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle.
Accueil petite enfance rapport National
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ven.

13

avril

2012

Les risques liés au nouvelles Technologies

Avec la participation du Conseil Général l'association Hansel & Gretel organise un débat conférence sur les avantages et les inconvénients liés aux nouvelles technologies

Le débat aura lieu le 11 mai 2012 à 20h à la salle de réunion de la Mairie de GertwillerParents et enfants sont conviés

 

Les enfants commencent à utiliser internet de plus en plus tôt. Alors que les nouvelles technologies ouvrent une fenêtre sur un monde parfois risqué, 68 % des parents avouent ne pas parler systématiquement avec leurs enfants de ce qu’ils font ou voient sur internet. 
Etude ipsos/e-enfance 2009

 

  • L’exposition involontaire à des images choquantes
    3 enfants sur 10 sont volontairement ou involontairement confrontés à des contenus choquants sur le Net, par exemple en cherchant un site ou en téléchargeant illégalement (musique ou film). Source : Etude Ipsos/e-enfance 2009
  • Les pressions psychologiques
    Les enfants fragiles peuvent être influencés par des personnes malintentionnées, mineures ou majeures (harcèlement sexuel, incitation à l’anorexie, au suicide... ) avec lesquelles ils sont en contact sur les chats et les réseaux sociaux (Facebook, MySpace...). En outre, les enfants ont tendance à accepter des rendez-vous donnés par leurs nouveaux "amis virtuels", ce qui peut s'avérer dangereux.
  • Les pages diffamatoires
    La liberté d'expression sur internet comporte certaines règles que parents et enfants ne doivent pas ignorer. Un enfant qui ouvre un blog ou un profil sur Facebook (à partir de 13 ans) devient responsable de tous les propos et commentaires déposés sur sa page.
  • La divulgation des données personnelles : via les réseaux sociaux, les blogs et les chats
    Les enfants s'exposent facilement sur internet et dans bien des cas donnent des informations confidentielles (nom, prénom, âge, adresse, école, coordonnées bancaires,...) qui peuvent finir entre de mauvaises mains.
  • La consommation excessive : notamment de jeux
    Sur console de jeux ou internet, les enfants peuvent se retrouver confrontés à des problèmes de consommation excessive ce qui peut conduire à la désocialisation.

Publié sur e-Enfance

 

Les dangers d'Internet pour les enfants largement relativisés

 

Une enquête sociologique à très grande échelle (résultats complets en anglais etprincipales conclusions en français), menée dans 25 pays auprès de 25 140 internautes européens âgés de neuf à seize ans, tend à montrer que la plupart des dangers associés à Internet pour les plus jeunes sont généralement surestimés.

 

Financée par la Commission européenne, pilotée par la London School of Economics, avec le CNRS pour l'enquête française, cette étude montre également que les parents ont souvent une appréciation erronée de ce que leurs enfants considèrent comme une expérience traumatisante ou désagréable.

 

Premier constat : Internet fait partie du quotidien des jeunes Européens, qui sont 93 % à s'y connecter au moins une fois par semaine. Et ils surfent de plus en plus tôt : l'âge moyen pour la première connexion varie d'un pays à l'autre, de sept ans en Suède à 8-9 ans en France. Surtout, cet âge tend à diminuer dans tous les pays.

Les 9-16 ans sont également adeptes des réseaux sociaux. 26 % des 9-10 ans sont inscrits sur un réseau social, et le chiffre passe à 81 % pour les 15-16 ans. Dans la plupart des cas, ces outils sont utilisés pour communiquer avec des personnes qu'ils connaissent déjà, même si 25 % des jeunes Européens discutent aussi avec des inconnus, principalement lors de jeux en ligne.

 

CONTENUS CHOQUANTS

L'enquête révèle que 21 % des 11-16 ans disent avoir été confrontés à des "contenus malsains" en ligne, une catégorie large qui englobe aussi bien des messages de haine que des contenus traitant du suicide, de la drogue ou de l'anorexie. Ce chiffre est particulièrement faible en France, où il n'atteint que 14 %."Ce que l'on constate, c'est que dans les pays scandinaves, où l'usage d'Internet s'est développé depuis plus longtemps, ce taux est plus important, note Dominique Pasquier, responsable de la partie française de l'étude au CNRS. Ce sont aussi des pays où les modèles de régulation, la surveillance exercée par les parents sont plus 'laxistes' qu'en France ou en Allemagne, où le taux est comparable." L'étude montre également que ce chiffre est particulièrement élevé dans les pays d'Europe de l'Est, comme la République tchèque.

Surtout, et c'est l'un des principaux enseignements de l'enquête, ce qui constitue un contenu choquant ou une expérience traumatisante pour les adultes ne l'est pas forcément pour les enfants. Ainsi, 14 % des jeunes européens disent avoir vu des images pornographiques ou à caractère sexuel sur le Web, mais seul un tiers d'entre eux estime qu'il s'agissait d'une expérience pénible. "Les jeunes qui ont été perturbés par un problème sur Internet sont une petite minorité : seulement 8 % des 9-16 ans en France, et 12 % au niveau européen", note le CNRS.

Le phénomène le plus mal vécu par les jeunes Européens reste le harcèlement en ligne : si seuls 6 % des 9-16 ans disent avoir été victimes de ces messages, les deux tiers d'entre eux ont été "assez" ou "très" tracassés. Dans la majorité des cas, ces messages agressifs ne génèrent pas d'angoisses durables, seuls 6 % des victimes y pensant pendant plusieurs mois. "De plus, le harcèlement est plus fréquent en face à face (13 % des enfants) que sur Internet (6 %) ou par téléphone mobile (3 %)", précise le CNRS.

 

LE RÔLE DES PARENTS

Les chercheurs ont également analysé les relations entre parents et enfants au sujet d'Internet. Ces dernières sont "peu conflictuelles", concluent-ils, et "le récit qu'ils en font est beaucoup plus concordant [entre parents et enfants] que sur la télévision, où le déclaratif des enfants diffère souvent beaucoup de celui des enfants". Sans surprise, les amis (73 %) et les enseignants (76 % en France) font également partie des interlocuteurs des 9-16 ans pour discuter d'éventuels problèmes. Dans ses conclusions, l'étude recommande à la Commission européenne, qui a financé cette recherche, de mettre l'accent sur l'éducation des jeunes et des parents et le développement d'outils de contrôle parental.

Mais l'enquête fait apparaître aussi un étonnant paradoxe : si les parents ont tendance à surestimer le traumatisme que peut générer un contenu choquant, ils sous-estiment largement les types d'expérience qu'ont pu connaître leurs enfants. Ainsi, 40 % des parents dont les enfants ont vu des images sexuelles pensent que cela ne leur est pas arrivé, et ce chiffre monte à 56 % pour les destinataires de messages agressifs.

 

Par Damien Leloup

13/01/2011

Le Monde

 

 

Contrôler l'image

3 bébés sur 4 sont sur internet

 

Extrait de "Soir 3" du 23/02/2010.

La reportage résume sans détours le manque de contrôle et ce que l'on sous estime des publications en ligne.

Même privé tout devient public.

 

 

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ven.

13

avril

2012

Les jeux dangereux

Le 30 Novembre 2012 à la salle des fêtes de la Kirneck à Gertwiller l'association Hansel et Gretel organise une conférence sur les jeux dangereux à l'école

 

La conférence sera annimée par Jean-Luc Denny, Formateur auprès du rectorat de Strasbourg et conseiller principal d’éducation en collège.

 

Le jeu du foulard, une pratique répandue

La cour de récré est un lieu où il se pratique des jeux dangereux. Le jeu du foulard, en tête, qui reste fréquent à l’école. C’est ce que nous apprend un sondage Ipsos, réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.012 enfants de 6 à 15 ans, pour l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas). Près de deux enfants sur trois (63%) connaissent au moins un jeu d'apnée ou d'évanouissement. Et parmi les 14 « jeux » testés dans cette enquête, le « jeu du foulard » (51%) et le « jeu de la tomate » (34%) sont les plus répandus. Souvent lancés comme des défis dans les cours de récréation, ces jeux consistent à bloquer sa respiration jusqu’à l’évanouissement. L’issue peut être fatale. D’après l’enquête, les enfants y jouent pour « faire comme les copains » ou encore pour « éprouver des sensations bizarres ». Mais ils n’ont pas conscience du danger, pour la moitié d’entre eux. Les deux tiers de ces jeunes ignorent également qu'ils risquent de porter atteinte à leur cerveau. Les seuls problèmes qu'ils avancent sont l'évanouissement (60 %) et le danger de ne pouvoir reprendre son souffle (59 %).

« Cette enquête confirme la nécessité d'une prévention précoce, au niveau du primaire », souligne l'association de parents d'enfants accidentés par strangulation Apeas (www.jeudufoulard.com). Parce que « c’est en primaire que la plupart des enfants (82%) entendent parler de ces jeux pour la première fois », constate l’association. Chaque année, ces jeux dangereux font des dizaines de victimes en France. Les associations dénoncent le manque de prévention dans les écoles. « Les solutions sont extrêmement simples et ne sont pas onéreuses », explique la présidence de l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation au micro d'Europe 1

 

Magazine Elle

Par S.P. - Le 26/01/2012 

 

1 enfant sur 10 a déjà testé

Une enquête Ipsos réalisée au début d’année auprès de 1012 enfants de 6 ans à 15 ans pour l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas) et financée par le ministère de la Santé, révèle qu’un enfant sur dix a déjà joué à un jeu dangereux.

Davantage répandue chez les garçons, cette pratique concerne toutes les tranches d’âge et tous les milieux sociaux. 

La moitié le font « pour faire comme les amis » et « parce que c’est la mode », 32% « parce que c’est rigolo », 16% parce que ce jeu « procure des effets particuliers » ; 51% des enfants consultés n’ont pas le sentiment qu’en jouant à ces jeux, ils risquent de mourir, 63% qu’ils risquent d’abîmer leur cerveau, 73% qu’ils peuvent convulser et 75% qu’ils peuvent rester handicapés.

Près de deux enfants sur trois connaissent au moins un jeu d’évanouissement ou d’apnée. Le jeu du foulard (cité par 51% des enfants) et le jeu de la tomate (34%) sont les plus connus. C’est essentiellement à l’école primaire, en classes de CE2, CM 1 et CM 2 qu’ils en ont entendu parler pour la première fois. Un enfant sur quatre a déjà vu quelqu’un y jouer, dans la quasi-totalité des cas dans la cour de récréation. Depuis 2000, ces jeux provoquent 16 ou 17 décès par an en moyenne en France.

Le Parisien 05/03/12

 

Une Manière de prouver qu'on existe.

Si tout le monde est d’accord pour dénoncer la nocivité des jeux dangereux pour la santé, les voix sont en revanche discordantes pour expliquer ces comportements à risques. Tandis que les parents méconnaissent souvent ces pratiques, les forces de l’ordre se bornent souvent à les classer dans les tentatives de suicide. La réalité est sans doute beaucoup plus complexe. « Derrière tous ces jeux dangereux, il y a une véritable recherche d’identité de la part des enfants », estime Bernard Sebban, psychothérapeute de Saint-Witz qui participera à la rencontre de ce soir. « On pratique ces jeux au sein d’un clan, avec ses règles. C’est une manière de se prouver à soi-même qu’on existe au sein de ce clan. » Pour le psychothérapeute, les enfants ne sont pas vraiment conscients des risques. Et les expériences physiques, si elles sont évidemment plus préoccupantes sur des petits, n’ont finalement rien d’étrange : « Les adultes sont aussi parfois à la recherche de leur identité lorsqu’ils pratiquent par exemple des sports extrêmes. Ils veulent voir jusqu’où leur corps peut aller. »

Le Parisien Le 05/03/2012

 

à lire :

 

Pour adultes :
Jeux dangereux, quand l'enfant prend des risques, Marie France le Heuzey
Alerte aux jeux dangereux, de Magali Duwelz 

Pour les enfants :
T'es pas cap, Jean François Dumont
Célestin, Je dis non aux jeux dangereux, Caroline Tresca

 

 

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jeu.

12

avril

2012

Les devoirs à la maison

"Ce soir, pas de devoirs!" : la FCPE, première organisation de parents d'élèves, lance le 26 Mars dernier son Appel pour que les écoliers ne rapportent plus de devoirs à faire à la maison. Au motif que cette pratique creuse les inégalités, entre les enfants que les parents peuvent aider, et les autres. Mais l'appel dépasse de loin le banal débat qui agite régulièrement l'école élémentaire.

"L'école en France ne marche pas bien, elle est injuste", dénonce Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE. Les devoirs ne sont qu'un rouage d'une mécanique absurde où "on écoute en classe, et on travaille à la maison". Il faut revoir la relation du maître à l'élève. C'est à l'intérieur de la classe que tout doit se passer. C'est là que le professeur doit faire travailler les élèves, et c'est là qu'il doit aider ceux qui sont à le peine. Une révolution, en somme. Dans son adresse aux candidats à la présidentielle, la FCPE réclame également que l'on en finisse avec le redoublement et avec les notes.

 

Des textes officiels non appliqués

Face à cette remise en cause, les positions de l'Education nationale semblent bien timorées. Les textes officiels, depuis une circulaire de 1956, interdisent expressément les devoirs écrits à la maison, pour les élèves à l'école élémentaire. En 1994, une nouvelle circulaire réaffirme que "les élèves n'ont pas de devoirs écrits en dehors du temps scolaire". Seules sont autorisées "des récitations, des petites lectures", explique Valérie Marty, la présidente de la PEEP, l'autre organisation de parents d'élèves, classée plutôt à droite.

Pour commencer, ces textes restent lettre morte. A cause de parents qui ont vite fait de traiter de laxiste l'instituteur qui ne donne pas d'exercices à faire à la maison, et qui réclament de suivre ainsi la scolarité de leur enfant. A cause d'instituteurs qui ont leurs habitudes.

Certes, les élèves peuvent de plus en plus souvent faire leurs devoirs à l'école, après la classe. Mais ces dispositions ne changent pas la logique à l'oeuvre. Celui qui n'a pas compris le cours, celui qui a pris du retard, est abandonné à son sort. "La solution n'est pas que les devoirs se fassent à la maison ou à l'école, mais que l'on travaille autrement à l'intérieur de l'école", martèle Jean-Jacques Hazan. Tout un programme.

 

26 Mars 2012

Caroline Brizard - Le Nouvel Observateur

 

 

 

 

 

Les devoirs à la maison vont finir par dégouter ma fille de l'école

Le nouvel Obs plus, Magalie Ginel

 

Si les devoirs sont un lien entre l’école et les familles, ils peuvent être aussi source de pression et d’angoisse. Pour ma fille, ils véhiculent quelque chose de profondément négatif qui va finir par la dégoûter de l’école alors que, jusqu’à présent, elle y est toujours allée avec grand plaisir.

Chaque soirs, alors qu’elle n’est qu’en CE1, elle se retrouve, au minimum face à une nouvelle leçon et à un exercice Et tous les soirs, c’est la même tension qui se propage. Cela prouve bien à quel point, la circulaire du 29 décembre 1956 stipulant "qu'aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe", n'est pas respectée.

 

 

Plus de pédagogie

 

Soit l'enfant a su assimiler pendant le cours la leçon à retravailler le soir même, et dans ce cas précis, les exercices s’avèrent inutiles. Soit l'enfant n’a pas compris ce qui s'est dit en classe et le parent se trouve dans la situation, pénible, de "l’enseignant de substitution" dans la sphère privée et tente de lui expliquer le point abordé à l’école.

 

Mais apprendre une poésie n’est pas inné non plus. Si elles ne sont évidemment pas considérées comme des devoirs écrits et ne sont donc pas prohibées, les enseignants devraient pouvoir transmettre aux enfants des moyens d’apprendre plus efficacement en leur donnant des moyens mémo-techniques. Ainsi, une fois rentrés à la maison, les enfants pourraient apprendre un texte riche, en possédant les mêmes armes, et sans compromettre leur développement intellectuel. 

 

Une minorité de parents 

 

J’imagine dans quelle situation difficile se retrouvent les parents qui ne peuvent pas aider leurs enfants et quel découragement doivent ressentir les enfants.

 

Et quel gâchis quand on pense aux activités que pourraient partager parents et enfants, une fois la journée terminée ! Lire le chapitre d’un livre, seul ou en compagnie d’un des parents, peut s’avérer bien plus enrichissant pour l’enfant qu’effectuer une série d’exercices impossibles à résoudre !

En tant qu’enseignante (et maman), je le constate au quotidien : nous sommes une petite minorité à plaider pour l’arrêt définitif des devoirs écrits. Car même si cette mesure est interdite par la loi, beaucoup de parents jugent encore la qualité d’un enseignant en fonction des devoirs donnés à la maison. Simplement beaucoup d’entre eux assimilent la fin des devoirs écrits à la fin de l’apprentissage alors qu’il s’agit de deux notions complètement différentes. 

 

Propos recueillis par Hélène Sergent 

 

À lire aussi sur Le Plus :

Supprimer les devoirs à la maison : l'appel de la FCPE est indécent, par Yves Delahaie, enseignant et militant 

Les devoirs à la maison : bouc-émissaire d'un mode d'apprentissage inefficace, par Philippe Szykulla, enseignant


 

Dossier pédagogique - inspection académique du Nord

Voici un petit dossier pédagogique publié en 2006 par l’Inspection Académique du Nord, pour fêter les 50 ans de la circulaire interdisant… les devoirs à la maison…

 

 

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Le logo de l'association est une création de Sonia Rinaldi © 

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